Parcourir cet ouvrage vous en apprendra surement sur l’histoire, la symbolique et l’objet de la franc-maçonnerie. De manière transversale, les affirmations et détails contenus dans le mauvais livre de Dan Brown Le symbole perdu se trouvent bellement critiqués.
Je me suis laissé prendre avec plaisir par la première partie appelée les aventuriers du nouveaux monde. Les deux années passées sur l’objet de leurs études se font sentir tant la bibliographie est abondante et les détails historiques variés et nombreux. Il faut aussi noter un bel équilibre de jugement sur le rôle réel de l’organisation (un abus de langage bien sur) dans la naissance de l’Amérique, la révolution française ou la circulation des idées des Lumières. Les 230 pages de la deuxième partie reprennent les mêmes thèmes organisés de manière différente. Cette répétition est lassante. Le livre se termine avec une revue systématique des thèmes du livre Le Symbole perdu qui restant intéressante reprend souvent des notions données déjà par deux ou trois fois. Ce découpage témoigne d’un manque de travail sur la rédaction finale. En effet le succès de leur Code Da Vinci : l’enquête a probablement conduit nos deux journalistes à tenter de rééditer leur coup éditorial. Mais Dan Brown ayant choisi une sortie mondiale en 3 mois au lieu de 18 (1 mois pour traduire en français), nos deux protagonistes n’eurent guère le temps de construire un livre de qualité, les quatre mains travaillèrent dans l’urgence et le désordre.
Sur la foi de la qualité de leur ouvrage précédent, ils sauront trouver un public pour un ouvrage au bout du compte aussi médiocre que son inspirateur.
Conclusion, lisez si l’on vous le prête, évitez de l’acheter.
Lectori salutem, Nathan