“Passer les murs est une chose douloureuse, on en tombe malade mais c’est indispensable. Le monde est un. Quant aux murs… Et les murs sont une part de soi – on le sait ou on l’ignore, mais c’est ainsi pour tout le monde, sauf pour les petits enfants. Pour eux, pas de murs.” In “Vermeer” Tomas Tranströmer.
Exergue de cet essai annonciateur d’un dialogue intérieur, d’un monologue sur la recherche de soi et de la liberté. Mais voilà ! Je n’ai pas su entrer dans le monde Jean-François Haas. Je le regrette. Ce livre ne s’offre pas ; l’écriture est déroutante ; le lecteur ne sait jamais qui est où, qui fait quoi, pourquoi, comment ; exercice de style intellectuel réclamant une profonde attention ou une lecture superficielle. J’arrête ma lecture page 30 !
J’ai le sentiment confus qu’à un autre moment les mots sauront peut-être se dire à moi.
Seuil, 21€, Septembre 2010
Lectori salutem, Pikkendorff