“La plupart des historiens ont assimilés le Graal au calice taillé dans la pierre d’émeraude de la couronne de Lucifer tombée sur la terre quand il fut chassé du paradis. Les Cathares étaient les dépositaires de ce trésor…”
A ceux qui ont aimé Indiana Jones ou Da Vinci Code, Patrick Weber vous offre de son écriture simple et efficace, rapide et précise, une Quête, une aventure, une enquête du présent sur le passé.
1952, après-guerre, un coup de fil mystérieux en provenance du XIIIème siècle entraîne l’historien & archéologue Pierre Le Bihan dans le pays Cathares où une population, rendue muette par un mystère commun à la chute de Montségur en 1244 et à la Quête d’Otto Rhan soutenue par Himmler et l’Ahnenerbe dans les années 30, semble oppressée par une force démoniaque.
Le + de Patrick Weber : Sans sacrifier à la dynamique de la fiction, un soin particulier est apporté aux détails historiques, aux lieux ; les personnages de fiction sont identifiés ; En sus d’une très intéressante bibliographie, l’auteur reprend en fin d’ouvrage, pas à pas, les connaissances actuelles sur les Cathares et l’Ordre noir.
Piège ou hasard, Pierre Le Bihan répond à l’appel mystérieux. Il “avait l’habitude de vivre entre plusieurs époques. L’horizon du présent ne lui avait jamais suffit.”
Cette Philippa, elle m’appelait de Montségur, en plein pays Cathare.
Et alors ? Ils ont le téléphone dans le Languedoc, non ?
Bien sur, mais le plus extraordinaire c’est que cet appel provenait du XIIIème siècle !
Par…pardon
Les Cathares font encore parler d’eux sur la toile, dans les romans. Hérésie chrétienne, pré-chrétienne, bogomiles, Montségur, la grotte de Lombrives, les Cathares, Albi… Chute de Montségur, Mars 1244, quatre Bons Hommes s’échappent, quatre écus, quatre blasons et si…
Et c’est ainsi que l’esprit libre, le lecteur peut s’abandonner à la chevauchée à travers les âges et les villes à la recherche du Graal poursuivi par une résurgence de l’Ordre Noir…
…et retouvez Pierre le Bihan dans Vikings.
www.patrick-weber.com, Timée-Editions, 2008, 377 pages
NB : L’on regrettera juste la féminisation des titres (la professeure p21) oubliant le genre neutre.
Lectori salutem, Patrick