HENNING MANKELL – LES CHAUSSURES ITALIENNES

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Il y a un instant j’en étais encore au premier acte. Voilà que l’épilogue a déjà commencé. Page 13

A part l’épisode du solitaire plongeant dans son trou dans la glace pour continuer d’exister, quel ennui ! Cette guimauve de psychanalyse de cuisine digne de Gavalda louée par la critique et un certain lectorat sera ma dernière tentative de lecture scandinave.

Mais Dieu pourquoi les éditeurs vont-ils chercher ces auteurs créant avec les critiques stipendiés un marché exotique oubliant les magnifiques écrivains qui ont le tort de penser et d’écrire en français ?

Il y a eu Millenium et Stieg Larsson, le monomaniaque de la chasse aux nazis 60 ans après la fin peintre moustachu frustré. Le livre que chacun a lu parce que d’autres l’avaient lu et que chacun trouvait pas mal puisque tout le monde en disait du bien. Et pourtant quelle nullité littéraire.

Et puis Kjell Eriksson, un autre génie de la veine du roman prolétarien scandinave envahit les gondoles.

Et Mankell, le génie, le maître incontesté du roman policier suédois. Mais quel ennui mortel ! 50 pages à rechercher un talent derrière la technique du suédois mozambicain.

Las, l’on ne m’y prendra plus. L’épilogue est terminé.

Lectori salutem, Patrick

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