Traversée par le solide bois, 5 la petite balle blanche s’élève gracieusement sifflant dans l’air pur du matin printanier. Les yeux plissés attentifs de l’amateur suivent, inquiets, dans le ciel azuréen, la petite météorite porteuse de ses illusions. Trois rebonds et un roulement parfait libèrent dopamines et endorphines. Les épaules se relâchent et un sourire béat illumine un visage buriné. D’un pas alerte, je pars à la recherche de ma balle flottant dans le ruisseau à quelques mètres de la trajectoire rêvée.
Rêve écossais
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