« Je lis tous les jours et tous les jours je m’aperçois qu’il me reste tout à lire. Et de temps en temps je dois relire, même si je ne relis que ce qui est digne du privilège de la relecture. »
Roman bouleversant, extraordinaire chaos littéraire, soutenu par la mélodie du temps jouée par le violon du mal, le Vial, vrille l’âme tel un ostinato de la marque du mal sur les vies croisées dans la profondeur du temps. Le lecteur, un temps désarçonné puis captivé par ce palimpseste du réel, du vécu et de l’imaginé, verra s’ouvrir et se fermer six espace-temps contenant partie des destins échangés…Roman car, dans un billet écrit en araméen avec l’alphabet hébraïque, son père lui révèle la vérité sur sa mort brutale…
Le beau et le mal, sous la férule du nazisme en Hollande, dans l’horreur organisée d’Auschwitz, à Crémone au XVIIIème, à Gérone au XIVème, à Rome pendant la grande guerre, de nos jours et pendant les années 50 et 60 à Barcelone.
Si jamais il ne juge, Jaime Cabré témoigne du poids du mal dans la mémoire personnelle ou collective.
Amours trahies, silences coupables, lâcheté quotidienne, banalité du mal. Maintenant c’est différend. Maintenant c’est le lendemain…Mea culpa, confiteor.
« Je lui souhaitais tout le bonheur du monde pour sa vie en commun, ils partirent en voyage de noces, rieurs, exubérants, et peu à peu ils commencèrent à travailler, avec constance et sérieux, à leur malheur. »
« Sa grande joie, c’était quand il découvrait un livre inattendu dans la bibliothèque de la maison.
Grand merci à Julien qui m’a proposé cette lecture avec raison et passion.
Ecrit de 2003 à 2001, il fut édité cette même année sous le titre original Jo confesso chez Raval Edicions à Barcelone.
- Grand Prix SGDL de traduction – 2013
- Prix du Courrier International du meilleur livre étranger – 2013
- Prix Jean-Morer – 2014
Adéu, ciao, à bientôt, adiós, tchüss, vale, dag, bye, avrìo, la revedere, vizlàt, heas aega, lehitraot, пока, tchau, maaqs as-salama, puix beixlama, Patrick.