Soyons direct. 2084 ne vaut que par son analogie trompeuse au 1984 de G Orwell. Si le personnage d’Ati est attachant, l’Abistan, ce pays imaginaire est à la fois éloigné et curieusement trop proche de l’Islam. Quelques phrases, quelques pensées dispersées ici et là, ne peuvent sauver l’ouvrage du naufrage. Monsieur Sansal échoue à poser une toile de fond sociétale, devenu ennuyeuse pour n’avoir pas su la préserver derrière un bon récit. Le récit d’abord ! On ne le répétera jamais assez.
Gallimard, 2015, 272 pages, 19,50€ pour un livre qui ne laissera pas trace de son passage….
Lectori salutem, Patrick