« Moi j’ai très vite compris que l’unique obstacle à l’ascension humaine était la bêtise, et que le luxe était le seul antidote à la promiscuité. »
Délicieusement cynique, furieusement drolatique, le lecteur se délectera de ses 200 pages fines, amusantes et émouvantes, choquantes et vraies. Sourire et bonne humeur garantit.
« J’ai toujours eu tendance à surpayer mon personnel pour éviter d’en changer ne croyant pas à la fidélité gratuite. »
Le célèbre architecte George Pearl vend son affaire et se retire à Rome. Mais l’on ne se retire jamais assez loin…Famille, amis, épistolier, solitude, et autres quémandeurs viennent frapper à sa porte.
« La chance de posséder un bien est largement contrebalancée par le devoir de traiter avec des locataires, et les résidences secondaires sont un luxe apprécié surtout par ceux qui n’en n’ont pas –laissées vides, elles génèrent une flopée de charge d’entretien et à peine louées, on a envie de les retrouver vide. Les propriétaires sont une race enviée à tort. »
Autres perles
« Je pense que la race des employés de maison est la seule qui n’a pas connu d’évolution depuis l’antiquité. Une insatisfaction chronique, indépendante de n’importe quel bon ou mauvais traitement, caractérise ses membres. Les complexes d’infériorité ont la vie dure. »
Dans ses brocards de pute, un Etat qui tapine
La traîne portée haute, et l’âme à la sentine.
InDésobéissance civile de Henry David Thoreau
« Il n’y a plus de médecins, mon cher, seulement des interprètes de rapports, qui slaloment prudemment pour éviter les fautes professionnelles. Le tout est de perdre ses patients légalement. »
Editions Arléa, Février 2015, 215 pages, 20€. Emprunté à la bibliothèque muncipale.
https://www.arlea.fr/Le-Journal-impubliable-de-George-Pearl
Lectorat salutem, Patrick