Jim Tully (1886 – 1947) – Vagabonds de la vie. Autobiographie d’un Hobo

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« Les corps sinueux de jeunes femmes glissèrent sur la piste, entraînés par les mains des pickpockets, des maquereaux, de barmans, d’agents électoraux et d’un tas de braves types au cœur tendre mais à la vie dure. »

D’une langue âpre et sans concession, avec un art consommé de la description, Jim Tully condense ses 6 années comme trimardeur, comme hobo, ce saisonnier américain voyageant en train clandestinement et possédant mille ruses pour se faire offrir le boire et le manger, échapper aux forces de polices et résister aux conditions climatiques parfois extrêmes, alors que la Grande Dépression s’abat sur l’Amérique.

Si La Route, Les vagabonds du rail, de Jack London paru en 1907 est plus connu du grand public, ce court ouvrage édité en 1924 compte parmi les classiques de la littérature du genre.

« …lorsque, par exemple, j’apprendrai à écrire sans connaître les règles élémentaires de la ponctuation. En effet l’endurance acquise sur la route me fut bien utile pendant toutes ces journées de seize heures passées à tâtonner sur une machine à écrire avec des mains aux jointures déformées du hobo et du pugiliste. »

Cet orphelin fit mille travaux, travailleur à la chaîne ou boxeur et, en 1924, engagé par Charlie Chaplin comme secrétaire, il écrivit ce livre et 14 autres ouvrages avant de s’éteindre en 1947.

En somme, je les ai essayées toutes,

Les routes allègres qui vous conduisent au bout du monde ; dans un lit,

En somme, je les ai trouvées bonnes,

Moi qui, comme tant d’autres, ne peux dormir mon content,

Qui dois poursuivre mon chemin

Et continuer, jusqu’à ma mort, à voir passer la vie !

Refrain du Royal Vagabond, Les Sept mers, de Rudyard Kipling.

Titre original : Beggards of life, autobiography of a hobo, publié en 1924

Traduction de l’anglais (Etats-Unis) et preface de Thierry Beauchamp

Le livre de poche, les éditions du sonneur, 2016, 280 pages pour un minsucule 7,40€

Lectori salutem, Pikkendorff

TullyAutobiography

In the novel Beggars of Life Jim Tully gives an account of the seven years he spent as a road kid. Tully’s « road name » was Cincinnati Red. The Red was on account of his hair. He started out in St …

https://www.univie.ac.at/Anglistik/easyrider/data/pages/JimTully/tullybook.htm

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