« Faire respecter la vie des personnes fragiles devient une exception au droit de les faire mourir. »
L’affaire Vincent Lambert offre à chacun l’opportunité de se questionner sur les fins dernières, sur les valeurs d’une civilisation face aux personnes les plus fragiles, les bouches inutiles, sur le concept même de respect de la vie. « Consacrer le droit à la vie comme une liberté à valeur suprême aurait pour conséquence immédiate la remise en question de la loi dite Leonetti en faveur des malades et des personnes en fin de vie ou encore celle relative à l’interruption volontaire de grossesse. » Une phrase renversante et explicite du Procureur général près la cour de cassation.
« Ce n’est plus l’avortement et l’euthanasie qui portent atteinte au respect de la vie humaine. C’est le respect de la vie humaine qui menace l’avortement et l’euthanasie« dira Jean-Marie le Méné dans un papier dans Valeurs Actuelles le 11 juillet 2019.
Dans ces affaires où se mêlent l’intime et les valeurs d’une civilisation, l’indécision est bien naturelle. Mais encore faut-il voir au-delà de la liberté personnelle les conséquences des progrès : La loi Veil permet de tuer les enfants handicapés jusqu’au jour de leur naissance ; La loi Leonetti permet de tuer les adultes handicapés avant même les jours de leur vieillesse. La PMA ouvre la voie à l’eugénisme de masse et la GPA à la consommation des ventres de mères.
Sous les traits magnifiques de la liberté se cache un ensauvagement de la société. Les vielles lunes du progressisme nous plongent dans l’hiver barbare du matérialisme. Lectori salutem, Pikkendorff
Pour l’État, tuer Vincent Lambert était un devoir
La France vit de ses idées mortes qui impactent le droit et la médecine. Tuer Vincent Lambert était un devoir. Comme l’a écrit le procureur général près la Cour de cassation dans son avis, « …
Bonjour, Patrick, Je vous ai envoyé une invitation sur Babelio, mais apparemment vous avez déserté les lieux. Dommage. Mais je comprends. Le climat PC qui règne sur cette plate-forme est littéralement asphyxiant. Ce qui m’a poussé à réviser l’idée 1/qu’il s’agissait d’un réseau culturel (c’est seulement un réseau social comme FB où on vous « like » sans vous lire et on ne vous « like » pas si vous ne faites pas partie du réseau, indépendamment de la qualité ou de la m** qu’on poste) et 2/que la lecture rendrait intelligent. La preuve que non. Lire des choses de plus en plus intelligentes rend effectivement de plus en plus intelligent, mais consommer du PC imprimé de façon compulsive rend visiblement de plus en plus con… :)) Sinon: je suis revenue sur Senscritique. Vous y êtes encore?
Bonjour Julie,
J’avoue avoir eu très peu de temps pour écrire ces derniers mois.
Je n’ai jamais eu d’échanges sur Babélio même au moment de sa création lorsque j’étais très présent sur ces médias. En fait les FB, comme vous le dîtes, et autres réseaux sociaux n’apportent pas grand chose voir m’extrait du réel. Seule compte la relation directe.
J’use de Babélio pour ce qu’il était au départ. Ma bibliothèque en ligne (enfin une partie)
Sens critique est un site un peu moins bien réalisé pour Claude car de nombreux ouvrages n’existent pas sur Sens Critique alors qu’ils ont un ISBN.
Cordialement, Patrick
Très bel article, très intéressant. Je reviendrai me poser chez vous. N’hésitez pas à visiter mon univers (lien sur pseudo). A bientôt.
Merci Shana. Je me suis inscrit à votre blog esthétiquement très beau.