« Je te propose, cher lecteur, de m’accompagner entre enfer et paradis. Attrape une solide torche, aiguise ton courage et ton épée, et suis-moi ! Allons ensemble libérer le héros médiéval de son tombeau, allons nous battre contre l’oubli imposé par nos ennemis, allons, toi et moi, faire cette dernière croisade perdue d’avance. »
Avec bonheur, Papacito, avec cette langue vive, directe et très verte, revisite l’histoire du Moyen Âge fabriquée par les historiens gauchistes de l’Education Nationale post 68 incapables de voir la beauté et la gloire de notre passé, de notre héritage, de nos ancêtres prêts à donner leur vie pour l’honneur d’un blason, d’une maison ou d’une simple réputation. Montjoie, Saint Denis !
« Nos ancêtres ont toujours vaincu le djihad parce que nos ancêtres n’avaient pas peur de mourir, c’était Allah Akbar contre Deus Vult et non comme aujourd’hui Allah Akbar contre Pas d’Amalgame. »
Adultes ou ados, jeunes ou vieux, à tout ceux qui n’ont pas peur de leur ombre, ce livre est salutaire, éducatif et roboratif.
Revivez les moments historiques du glorieux Moyen Âge, de ses débuts par la rencontre entre le monde civilisé et le monde barbare, les cortex cérébral stratège et la capacité sauvage à mettre une patate dans la gueule,
- la véritable histoire de la chanson de Roland, fondement de la geste médiévale,
- Charles Martel anticipe la création du Neuf-Trois en massacrant Abd al-Rahman et ses mahométans ouvrant à sept siècles de reconquista,
- les croisades pour contrer l’expansion du kebad hors d’Arabie,
- Philippe Auguste le meilleur au jeu de game of thrones,
- la justice, la vraie justice où sous Charles VI 57% des crimes sont commis pour l’honneur. « un fils de pute qui c’était permis de mal vous parler, avait causé du tort à votre famille, à vous-même et à la société entière, on considérait, juges compris, qu’il était normal que vous alliez vous venger de façon proportionnelle au préjudice causé » au lieu, comme aujourd’hui, de s’agenouiller devant la canaille,
- les cathédrales, ce que l’homme occidental a produit de plus pur, de plus beau, de plus appliqué, de plus personnel et de plus monumental de toutes son histoire. Construire une cathédrale, c’est entreprendre de souffrir un travail d’orfèvre d’une délicatesse indicible pour mourir sans en voir la finalisation. »
- Et combien d’autres des grands personnages, des hommes, des évènements, qui firent notre pays bien avant que la République ne soit.
« Et ceux qui vantent la démocratie comme régime le plus pur, devraient s’interroger sur la différence qu’induit le fait d’être dirigé par un enfant (Saint Louis) qui sait monter à cheval et parler latin, face à la fatalité d’être dirigé par des dindons déplumés, aussi flasques qu’impotents, n’ayant aucune expérience qui induise de suer par le travail. À par celui causé par la digestion des repas gargantuesques qu’ils font passer sur le dos du contribuables, heureux d’être enculés démocratiquement plutôt que d’être dirigés royalement.
Que vaut une fouine telle que François Mitterrand face à l’immense Saint Louis ? Que vaut un gras et faible François Hollande face à un Philippe Auguste ? Que pèsent tous ces corbeaux sans relief, ni cage thoracique, face au jeune Louis, en armes, debout sur la plaine à quinze années à peine face aux ennemis de la France ? Qu’ont-ils de plus haut et de plus noble que le brave Louis, encore pur des calculs qui noircissent l’âme de ceux qui les agglomèrent par appétit de pouvoir aujourd’hui ? Pourquoi cet amour du Français pour cette République démocratique qui lui amène le terrorisme islamique et l’anglicisme progressiste ? Pourquoi glorifier une révolution qui fit remplacer Saint Louis par Maudit Macron ? Pourquoi célébrer ce régime qui va désintégrer la France dans moins d’un siècle ? »
Merci encore à Clément, mon gendre, pour la découverte roborative.
Edition Ring, Octobre 2019, 268 pages, pour un très modeste 18€
Lectori salutem, Patrick