Un maître ouvrage de quatre livres (360 pages en poche), un immense poème philosophique, une révolution permanente, morale et dogme abattus, une pensée créative d’une puissance extraordinaire, une puissance d’évocation accessible à chacun. “En vérité, Zarathoustra souffle comme un grand vent qui balaie tous les bas-fonds”. Il vous apostrophe : “Osez donc un peu croire à vous-même et à ce que vous avez dans le ventre ! Quand on ne croit pas à soi-même, on ment. ”
Il vous déconcerte : “Je ne vous conseille pas le travail, mais la lutte. Je ne vous conseille pas la paix, mais la victoire. Que votre travail soit lutte, que votre paix soit victoire. ”. Créateur, il renverse les codes : “Voyez-les, ces fidèles de toutes les Fois ! Quel est celui qu’ils haïssent le plus ? Celui qui brise leurs tables de valeurs, le brise-tout, le brigand : mais celui-là c’est le créateur. ” “Nous n’avons pas le temps de penser à Zarathoustra […] Quel est donc ce temps où l’on n’a pas le temps…?”
Si vous ne comprenez pas : “Les voilà qui rient ; ils ne me comprennent point, je ne suis pas la bouche qui convient à ses oreilles. ”
Si vous y croyez : “Vous dîtes que vous croyez en Zarathoustra ? Mais qu’importe Zarathoustra ! Vous croyez en moi ? Mais qu’importent tous les croyants ! ”
Vive le grand air intellectuel. Vive la révolution.
Merci Frédéric Nietzsche. Merci Olivier. Vivement le Gai Savoir et Ecce Homo.
“Osez donc un peu croire à vous-même et à ce que vous avez dans le ventre ! Quand on ne croit pas à soi-même, on ment. ”
Ainsi parlait Zarathoustra – Frederic Nietzsche (1844-1900)