Denis Guedj – Le théorème du perroquet

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C’est le livre de TOUS de 11 à 77 ans, de tous ceux qui s’intéressent aux nombres, de tous ceux qui n’ont pas tout compris lors de leur parcours scolaire, de tous ceux qui ont des enfants, et enfin de tous les curieux…

L’auteur avec simplicité nous emmène en voyage dans l’histoire des mathématiques et des mathématiciens. Des mille ans de mathématiques grecques des fondateurs philosophes, Thalès et Pythagore (le triangle isocèle de iso : même et skelos : jambes), à Boèce au VIème siècle ap JC. En passant par le Siècle d’Or, celui du Grand Trio, au IIIème av JC, Euclide(Les éléments), Appolonios (Les coniques) et Archimède lorsque la vie des mathématiques s’implantera à Alexandrie. Puis le développement dans le monde de langue arabe des mathématiciens persans, juifs, berbères où la traduction le disputait à l’élargissement conceptuel avec l’algèbre, le combinatoire, la trigonométrie. La création, au IXème, des équations du premier et second degré, passionnera les collégiens. Et enfin les mathématiques se transportent à partir du XIVème en Occident jusqu’à nos jours.

Denis Guedj, explique dans le contexte historique et humain, chaque étape des Mathématiques et notamment les grands théorèmes de notre enfance. Ainsi Euclide et Pythagore deviendront les amis de vos enfants. Leurs théorèmes deviendront réels et non une construction ex-abrupto du Ministère de l’Education Nationale.

De Denis Guedj, il ne faudra retenir que le très bon professeur de Mathématiques et toujours remettre en question ses jugements de valeur parfois hâtifs et certaines d’opinion déformées par sa méconnaissance du monde réel. Imaginez que le brave homme est contre la mondialisation. Il doit être aussi contre l’eau humide.

‘’Comme tous les élèves du monde, Jonathan avait croisé Thalès à plusieurs reprises. Chaque fois, le professeur avait parlé du théorème, jamais de l’homme. D’ailleurs, en cours de maths, on ne parlait jamais de personne. De temps en temps, un nom tombait, Thalès, Pythagore, Pascal, Descartes, mais c’était seulement un nom. Comme celui d’un fromage ou d’une station de métro. On ne parlait pas non plus de où ni de quand ça s’était fait. Les formules, les démonstrations, les théorèmes atterrissaient sur le tableau. Comme si personne ne les avaient créés, comme s’ils avaient été là de tous temps, comme les montagnes ou les fleuves. Encore que les montagnes, elles, n’avaient pas été là de tous temps. Et l’on arrivait à ceci que les théorèmes avaient l’air plus intemporel que les montagnes ou les fleuves ! Les maths, ce n’était ni de l’histoire, ni de la géographie, ni de la géologie. C’était quoi au juste?’’ (page 34)

Ce que les nombres sont curieux, 220 et 284 sont des AMIS !

Les diviseurs de 220 sont : 1,2,4,5,10, 11, 20,22,44,55,110. Leur somme est égale à 284.

Les diviseurs de 284 sont :1,2,4,71 et 142 Leur somme est égale à 220.

Lectori salutem,

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