Sophocle, né à Athènes (495-405) dramaturge, homme politique et homme religieux.
“Pourquoi je m’occupe de Sophocle. Parce qu’il existe des choses neuves très vieilles et des choses vieilles toutes neuves ̋. (Jean Cocteau)
Les 100 premières pages avec les multiples facettes de Sophocle, sa relation avec dans le magnifique Vème siècle récemment revu avec l’œil d’Alcibiade, très bien écrit, feront le bonheur de tout lecteur épris de culture. Un ouvrage dans l’ouvrage qui vaut le détour pour lui-même. Ensuite il faut avoir un intérêt en la description des tragédies personnages, thèmes, trames etc…Ce livre est une référence qui fera l’objet d’une nouvelle visite au gré des balades en Grèce antique.
Dramaturge, cadet d’Eschyle, contemporain d’Euripide disparu en 407, remportant 90 victoires aux Grandes Dinoysies et aux Lénéennes. A savoir qu’Eschyle n’en remporta que 13 sur une période de 10 ans (484-456) et Euripide, 4. Il écrivit sur ses 50 années de carrière près de 130 tragédies avec nécessairement 1⁄4 de drames satyriques dont seules furent conservées Ajax, les Trachiniennes, Antigone, Œdipe Roi, Electre, Philoctète et Œdipe à Colone.
Vers 420 Sophocle introduit le culte de Aesclépios, le dieu guérisseur fils d’Apollon, lui faisant élever un autel à coté du théâtre de Dionysos et de l’Acropole. La peste de 429 a probablement aidé à l’introduction et de l’adoption de ce Dieu du Péloponnèse.
Sophocle participa activement à la vie politique d’Athènes en occupant différentes fonctions électives et notamment celui de Stratège. Sa vie politique fut riche est liée aux évènements de la guerre du Péloponnèse en compagnie de personnages tels que Périclès, Nicias ou Alcibiade. Il quitta cette terre juste avant la chute d’Athènes en 404.
Edition Fayard, 900 pages.
Lectori salutem,