Il n’est pas dans mes habitudes de lire les romans de pipoles politiques, footeux et autres saltimbanques. Soyons clairs. Jean-Louis Debré ne serait pas devenu romancier si il n’avait pas, enfin son père, commencé par la politique.
L’intrigue reprend des ingrédients plaisant à travailler : les milieux corse et nicois, les journalistes, les politiques et enfin en guise d’épice l’argent et le pouvoir. A noter que le troisième épice classique, le sexe, est absent. En sus comme l’annonce fièrement le quatrième de couverture ancien Ministre de l’intérieur et Président de l’Assemblée, l’expérience vécue ne doit pas manquer.
La plume manque de nervosité pour le genre. De l’expérience de patron de l’Assemblée ou de l’Intérieur, nulle trace. Le roman s’ouvre avec un rythme désespérant qui s’installe, doucereux accompagné de digressions fades et d’une liste impressionnante des lieux de libation de Paris et s’achève sans saveur.
Le rythme ressemble aux interventions télévisées de Jean-Louis Debré où, poseur, il explique d’une voix lente ce qu’il faut en penser.
Sans aucun doute il eut été possible de faire beaucoup mieux.
Lectori salutem, Nathan