Gilbert Gallerne – Au pays des ombres

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Acheté en gare de Bellegarde (01) pour passer le temps des trois heures de retour sur Paris, le bandeau Prix du quai des orfèvres 2010,fut un élément décisif dans l’acte d’achat. Tout compte fait c’est chez moi cet après-midi que j’ai lu sans passion et avec un peu d’ennui ce roman policier que rien à mon avis ne permettait de distinguer. La règle de l’anonymat du Prix du Quai des Orfèvres ne permet pas de comparer les œuvres en lice. Le résultat, lui, nous laisse interrogateurs sur les qualités littéraires d’un jury issu de professionnels de la Police. Premier achat sous ce bandeau, je serai méfiant la prochaine fois. Je ne compte pas le nombre de roman policiers français édités et lus en 2010 dont la qualité littéraire est dépasse de loin le style, par trop simpliste, de Gilbert Gallerne.

Dommage qu’à la relecture l’Editeur Fayard n’ai pas imposé à Gilbert Gallerne de réduire son roman de 390 à 250 pages. Il est certain que l’histoire, pour être commune et convenue, aurait gagnée en nervosité. Les longueurs, les répétitions de situation obligent le lecteur averti à accélérer sa cadence de lecture pour rester dans le rythme. Est-il besoin d’écrire trois fois la solution de l’intrigue ! Merci, on a compris.

Pour 8,90€, vous aurez une histoire policière à lire sans vous fatiguer à l’ombre d’un pastis au soleil des femmes en fleurs.

Lisez plutôt Laguna Nostra, La commissaire n’aime point les vers, La nuit de Géronimo ou chez les anglophones Exfiltration ou la Prophétie Charlemagne.

Fayard, 2010, 8,90€, 390 pages

Lectori salutem, Patrick

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