Amélie Nothomb – Stupeur et tremblements

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Il s’agit de mon premier Nothomb. Comment survivre socialement si je n’essayais pas de lire au moins l’un de ces romans tant vantés et primés ?

Quand on apprend ensuite que, non contente d’avoir vécu au Japon et d’en avoir appris la langue, l’auteur commet une œuvre autobiographique, j’aurai aimé un travail plus fouillé, abouti. Tout reste à la surface des choses.

Cette forme d’écriture semble être adaptée au rythme du métro, boulot, dodo. Simple, facile à lire, pas trop de choses à noter ou à comprendre.

En 1999, le Grand Prix de l’Académie française aura donc couronné un écrivain sans épaisseur, sans relief au talent moyen pouvant être lu par tous, sans dictionnaire, sans attention. Un écrivain moyen à la dimension de la médiocrité de notre siècle. Intéressant de noter c’est aussi en 1999 qu’a été déclaré vacant le siège de Jean Guitton, un des plus beaux esprits du siècle.

Si l’on est sûr d’une chose au moins c’est que le style, la finesse de caractère des personnages, l’utilisation des situations ne nous feront pas trembler de stupeur.

Lisez le livre, vous en aurez pour vos 4,5€. Vivez les aventures d’une jeune occidentale dans une grande entreprise japonaise. Votre petit voyage sera agrémenté. Ensuite lisez Une odeur de gingembre de Oswald Wynd. La traduction française rend honneur à un écrivain de talent.

Patrick

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