JEFF ABBOTT – COMPLOT (TRUST ME)

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« J’ai eu l’habitude finir religieusement un livre, mais en vieillissant je m’engage de moins en moins à finir quelque chose que je n’aime pas. Il y a tant de livres et si peu de temps ! » R.J Ellory

Fuyez ! Le Lecteur est l’otage des intentions inachevées d’un industriel, lourdaud, du tourne-pages et du prêt-à-porter à l’écran.

Jeff Abott représente le mirage de la technique d’écriture américaine. La technique doit être au service du talent ; ici le talent a disparu derrière la technique.

Des Maîtres du sssriller existent aux USA. Les yeux fatigués des Lecteurs endormis le livre sur le nez témoignent leur technique et leur talent : R/J Ellory, Jeff Archer, David Ignatius, Douglas Preston, Jeffrey Deaver, Michael Connelly, Preston & Child, Thomas H Cook…

Jeff Abbott a choisi de mettre en exergue cette phrase attribuée à Lewis Carroll : « Ce me serait égal d’être un pion, pourvu que je puisse prendre part au jeu ». C’est exactement l’impression produite dès les premiers paragraphes. Je suis un pion et l’auteur m’embrouille. Un personnage, Henry, surgit chargé de mystères puisque vous n’en savez rien ; arrive un autre personnage, Luke, tout aussi mystérieux entretenant des relations mystérieuses avec le premier et poursuivant un but mystérieux voir machiavélique; survient un troisième mystérieux personnage, Eric, agressant Eric pour des raisons mystérieuses. Nous sommes déjà page 75 et de ce qu’ils fabriquent et de ce qu’ils sont, vous ne le saurez qu’au compte- goutte si vous notez soigneusement ce que vous appris sur un petit papier vous permettant d’aller pisser ! Avec des paragraphes et des phrases fabriqués pour créer une tension de manière lourdingue, Jeff Abbott joue les mystérieux et je n’ai pas envie de jouer Cluedo.

Le principe des éditeurs, c’est de n’aimer que ce qu’ils éditent et de faire croire le contraire : qu’ils n’éditent que ce qu’ils aiment…Allons, Ils ne sont pas assez sûrs de leur jugement pour ça.” In L’homme qui arrêta d’écrire, Marc-Edouard Nabe, 2010

NB : Le Cherche Midi a déjà épuisé 4 traducteurs en 6 romans !!!!

Site de l’auteur, www.jeffabbott.com

Le Cherche Midi, traduit par Maxime Berrée, Mai 2011, 616 pages, 22 €

Lectori salutem, Patrick

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