MICHEL BUSSI – UN AVION SANS ELLE

Posted by

“Je t’offre les quatre coins du monde parce que je ne peux pas savoir où tu mourras.”

L’Airbus 5403 Istanbul-Paris finit sa course le nez dans la boue du Mont Terrible. Violence du choc, nuit glaciale, chaleur des flammes, nul n’en réchappe. Et puis, au milieu de la froide désolation, une vie de trois mois vagit. Elle tremble de froid. Ses parents ne sont plus, ses grands-parents accueillent, avec bonheur, la nouvelle de cette vie sauvée, souvenir de leur fils perdu. Mais une deuxième famille, désespérée, réclame l’enfant. Deux couples, deux bébés de trois mois étaient à bord. Imbroglio juridique, double deuil. La justice tranchera en faveur des Vitral. Les de Carville ne désarmeront pas. Léonce de Carville utilisera les moyens de sa fortune pour reprendre sa petite-fille des bras aimant des usurpateurs. Sa femme, Mathilde, engagera Crédule Grand-Duc, un détective privé chargé d’éclaircir l’affaire d’ici au à la majorité de l’enfant. Dix-huit ans de salaire garantis !

Michel Bussi, avec talent, sous la forme d’un excellent polar, nous conte une histoire d’amour et de désespoir. Le jour anniversaire des dix-huit ans du bébé devenu une belle blonde aux yeux bleus, Emilie, la rescapée du Mont Terrible, le détective meurt assassiné. Le journal de Grand-Duc, les notes d’une mission de 18 années égrènent au fil du roman les espoirs déçus, les pistes inutiles, les peines et les efforts vains. Page après page alors que le présent devient inquiétant, qu’un meurtrier rode, le passé approche suivant le fil de la mémoire de papier du détective privé.

Très réussi.

Merci Emilie pour cette lecture d’été.

Presse de la Cité, Pocket, 570 pages,

Lectori salutem, Patrick

Inscrivez-vous pour recevoir une notification mensuelle des dernières chroniques !

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *