« La Révolution industrielle fut le fait d’inventeurs issus de toutes les couches de la société, notamment des classes moyennes et même inférieures. »
S’il est acquis de considérer la Révolution Industrielle du XIIIème comme l’origine de l’amélioration des conditions de vie qui prévalaient depuis la nuit des temps, la question est de savoir pourquoi elle apparut dans l’Ile d’Angleterre du XVIIIème avec ses 5 millions d’habitants de l’extrême ouest de notre continent ? L’éclosion du Libéralisme est la fille des libertés acquises là-bas depuis la Charte de 1215, l’Habeas Corpus en 1679, la liberté de conscience en 1689…
Jean-Marc Paturle, non content d’éveiller, avec pédagogie et clarté, ses lecteurs à la liberté, trace le chemin de nos libertés futures offrant une espérance diamétralement opposée aux discours des politiques, des syndicats de salariés, des enseignants, des journalistes et des représentants patronaux.
Cet ouvrage d’utilité publique devrait être offert à tous les élèves dès leur 16 ans puis reproposé à tous les citoyens en même temps que leur droit de vote.
En quelques pages lumineuses Jean-Marc Paturle retrace la Révolution Industrielle et ses fondements : système juridique stable, sécurité des contrats, liberté de la presse, droit de propriété…puis décrit ce qu’il est convenu d’appeler l’économie de marché, invention collective et anonyme faite d’échanges, créateurs de valeur entre deux personnes libres et non contraintes avec ses outils : la monnaie, les prix, le profit, le droit.
Qui organise ? La réponse jaillit. Le libéralisme est un ordre spontané, naturel et donc complexe, régit par des règles abstraites dites de bonne conduite opposé à l’ordre artificiel, constructiviste et toujours compliqué, régit par une autorité hiérarchique. « Nous avons choisi l’expression « règle de bonne conduite pour désigner ces règles indépendantes de tout objectif, qui concourent à former un ordre spontané, par opposition aux règles d’organisation qui sont ordonnées à un but. » Friedrich Hayek in Droit, législation et liberté, PUF 2007
La société dans tout cela ? Au total il faudra concevoir l’ordre social comme un ensemble d’îlots d’ordre artificiel au sein d’un océan d’ordre spontané. Philippe Némo in La société de droit selon F A Hayek, PUF 1988
Avec la même fraicheur, Jean-Marc Paturle revient sur les fondements même de la justice sociale, des égalités, des totalitarismes, de la démocratie, du mensonge de la moyenne…
Et enfin, dénouant des mensonges trop bien acquis, Jean-Marc Paturle retrace ensuite l’histoire de 1850 à nos jours, de la Révolution Industrielle à la crise des subprimes de 2008 sans oublier le toujours actuel grand mensonge de Keynes. Des pages vivantes avec force d’exemples qui jamais n’oublient le peuple, artisan premier du libéralisme. Brillant !
L’Etat, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Frédéric Bastiat, 1848
En 1900, l’Etat français absorbait 11% de la richesse nationale, aujourd’hui les hommes de l’Etat accaparent 57%. Encore un effort Messieurs ! L’URSS avait réussi à voler 66% de la richesse produite avant de s’effondrer.
Si comme moi, comme Jean-Marc Paturle, vous préférez la liberté, vous préférez vous en remettre au dynamisme et à la créativité des sept milliards de mes frères humains plutôt qu’aux seuls vingt dirigeants du G20, lisez ce livre et libérez-vous.
Editions Roguet, Collection Liberté, 2013, préface de Pascal Salin, moins de 200 pages, une porte vers la liberté pour seulement 5€ !
Lectori salutem, Pikkendorff