Diamants et rubis, le ghetto se réunit,
Poignées de mains, sourires carnassiers,
Les vieux fauves qui ont réussi,
Se partagent le Théâtre de Neuilly.
Par ses féaux être reconnu,
Ils se hèlent, se sourient,
Que dis-tu ? Je n’entends rien !
Ils sourient aux inconnus.
Apprêtées de la réussite de leur roi,
Le sourire fatigué en pavillon
Elles veillent sur leurs vieux lions
Comme des lionnes sur leurs proies.
Fin du premier acte, la quête les saisit
Prisonniers des regards, ils sourient
D’un large geste, ils font le bien.
Comme ils se connaissent bien.
Gala de charité
