Alain Gandy – Un sombre été à Chaluzac

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« Tout de même, il y a des braves gens, pour aller supprimer des malfaisants comme celui-là. »
Le Rouergue, 21 Septembre 44, le Préfet aidé des tirailleurs sénégalais et de la gendarmerie peine à reprendre le contrôle du terrain disputé par les maquisards venus d’Espagne. Accident de chasse, règlement de compte, jalousie, le chef du maquis, le redouté Pedros est retrouvé mort entre Villeneuve d’Aveyron et Villefranche, au pont de Gabarens. Situation politique instable oblige, la pression est mise sur le maréchal des logis-chef Martellat et le gendarme Combes pour trouver le plus vite possible le coupable parmi les personnages truculents du crû.

Des coupables potentiels, cela ne manque décidemment pas. Tout le monde n’avait pas été, pendant l’Occupation, tout blanc ou tout noir et que le rugueux Pedros s’était fait bien des ennemis avec ses réquisitions sauvages et son empressement musclé auprès de la gent féminine.
Vous prendrez sûrement plaisir à lire ces trois jours d’enquête mouvementée en Aveyron qui a bien mérité son Prix de la Gendarmerie 1997

Presse de la cité, Trésors de France, 199, réédition 2014, 230 pages pour le prix d’une toile, 12€.

Lectori salutem, Patrick

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