« Quand la réalité est banale et triste, inventez-moi une belle histoire, vous mentez si bien. »
Une maisonnée où l’on dance, l’on raconte des histoires que d’aucuns qualifieraient tristement de mensonges, où le père, ancien chasseur de mouche au harpon, donne tous les jours un nouveau prénom à sa femme, où l’oiseau inutile et si présent se dénomme Melle Superfétatoire ; où le monde est superficiel, aérien, magnifique.
C’est bien écrit, c’est drôle et par chance ça n’a ni queue ni tête.
« Je vous vois venir avec vos sordides idées, vous voulez que je me mette à travailler. Je vous ai déjà dit qu’une fois j’ai essayé. Je m’en souviens parfaitement bien, c’était un jeudi matin. »
Merci Gérard de cette proposition de lecture qui a fait mouche.
Édition Finitude, 2015, pour seulement 15,50€ payez-vous 158 pages d’une folie bienvenue dans ce monde de marchands et de scientistes.
Lectori salutem, Patrick