« Le bordel était installé dans l’un de ces immenses appartements victoriens qu’on trouvait à Glasgow, chaque pièce améngagée en chambre à l’exception de la cuisine. Ça c’était le domain d’Iris. Elle trônait, assise sur une vieille chaise à l’entrée de la pièce, derrière elle se dressant les piles de bouteilles et Big Chas, le videur. Elle avait confié un jour à McCoy que les boissons lui rapportaient deux fois plus que les filles. Ça en disait long sur Glasgow. »
Sombre, froid, pluvieux, Janvier à Glasgow. Ce jeune désespéré tue la jeune femme, rate McCoy et s’élimine du paysage. L’enquête va remuer Glasgow des bas-fonds aux beaux quartiers, de West end à Park Circus, de la prison de Barlinnie aux bars interlopes.
La pression de ses supérieurs et les menaces physiques n’y feront rien, McCoy / Parks iront jusqu’au bout des méandres de l’enquête dans le Glasgow des années 70.
Un polar rempli d’humour et de dérision à lire et faire lire.
Et peut-être 11 tomes à suivre
Paru en 2017 sous le titre Bloody January chez Canongate Books et traduit de l’anglais mâtiné d’écossais par Olivier Deparis.
Edition Payot & Rivages, 2018, 365 pages pour 22,50€ tout de même
Lectori salutem, Patrick