William Gibson – Neuromancien

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« Le cyberspace. Une hallucination consensuelle vécue quotidiennement en toute légalité par de dizaines de millions d’opérateurs, dans tous les pays, par des gosses auxquels on enseigne les concepts mathématiques… Une représentation graphique de données extraites des mémoires de tous les ordinateurs du système humain. Une complexité impensable. Des traits de lumière disposés dans le non-espace de l’esprit, des amas et des constellations de données. Comme les lumières des villes dans le lointain… « 
En inventant le concept de Cyberspace et en mettant en jeu la Matrice, Neuromancien, le premier livre de William Gibson écrit en 1984 fait partie des livres à avoir lu pour comprendre d’où l’on vient. Un roman dur, sombre, trash, dans un monde transhumain où tout se vend et tout s’achète ; les cow-boys du cyberspace se connectent à la matrice avec un lien neuronal pour, en évitant les pièges mortels, voler des informations sensibles aux mégacorporations qui dominent le monde. Case, un surdoué déchu, est embauché par le mystérieux Armitage….

« Le pouvoir dans l’univers de Case, était synonyme de pouvoir des sociétés. Les zaibatsus, les multinationales qui modelaient le cours de l’histoire humaine, avaient transcendé les vieilles barrières. Vus comme des organismes, ils étaient parvenus à une sorte d’immortalité. »
Ce livre ne s’offre pas. Dès les premières pages vous êtes plongés dans le monde de Gibson sans aucune explication ou introduction. Une immersion dans un monde inconnu. Une sensation d’étouffement et d’incompréhension. Puis émergent des idées : un soldat perdu vivant d’expédients, la matrice, la connexion neuronale, les mégacorporation, une guerre perdue…Et le roman s’emballe.

Merci à Franck de cette idée de lecture et à la bibliothèque de Versailles de conserver un exemplaire de ce roman visionnaire et noir.

Traduit de l’américain par Jean Bonnefoy

Éditions La Découverte, Novembre 1985, 299 pages

Lectori salutem, Patrick

Neuromancien

Critique commune à Neuromancien, Comte Zéro et Mona Lisa s’éclate.] Comme beaucoup de grands auteurs, William Gibson écrit toujours le même livre. C’est le cas depuis Neuromancien, le roman qu…

https://www.belial.fr/blog/neuromancien

Une excellente et savante chronique sur le sujet

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