
Ne te précipite pas, mon garçon.
L’excellent éditeur Actes Sud propose, dans sa série Lettres japonaises, ce petit bijou de sensibilité. Une histoire tendre et dure, où comment un petit garçon apprend à jouer sous la table d’échecs dans un autobus puis dans un automate faisant le bonheur de ses adversaires sous le nom de Petit Alekhine, grâce à la mélodie des échecs. Car cette lutte, comme tous les combats, ne saura être beau sans le respect de l’adversaire, le partenaire dirait un judoka. De cet échange est une musique, une mélodie, qui, du début à la fin du livre, tient le lecteur de ses notes subtiles et son amour pour l’autre malgré la curieuse traduction aux phrases bizarrement construites. La musique de la lecture à haute voix souffre de se trouver hachée par l’étrange ponctuation. A qui la faute ? Au texte original ou à un choix délibéré du traducteur ? Je ne sais. Toutefois gardez à l’esprit que l’émotion restera présente au long de votre lecture.
Lecture proposée par Audrey C.
Actes Sud, Traduction de Martin Vergne, Mars 2013, 320 pages, 22,80€
Lectori salutem, Patrick