Dans un article de la Revue de des Deux Mondes de Mars 2021, titré le drame de l’humanisme athée, Sébastien Lapaque évoque Les Logocrates de Steiner souligne que l’humanisme est incapable de tenir tête à la barbarie, en témoigne le XXème siècle.
« Au gré des de mes diverses recherches, je suis arrivé à l’intuition qu’un humanisme sans fondement théologique et par trop fragile pour satisfaire aux besoins humains, pour satisfaire la raison elle-même… La réassurance théologique, à un certain niveau de pensée et de sophistication, n’étant plus disponible, qu’allons-nous faire ? Nous bâtissons dans le vide. »
Sébastien Lapaque s’étonne de voir ici convoqué la notion de pari pascalien. En effet il ne s’agit pas de parier sur la probabilité de la présence de Dieu mais de d’avoir compris où placer ses jetons après avoir envisagé le rapport vertigineux entre el fini et l’infini.
« Affronter l’autre dans un schéma de valeurs immanentes présuppose une sorte de pari sur la présence de Dieu. Si ce pari est perdu – et pour beaucoup il est – alors pourquoi faire l’effort énorme d’une justice envers l’autre ? Qelle sera la récompense de l’altruisme social et politique ? Pourquoi ne pas être un salaud – c’était déjà l’argument de Thrasymaque dans la République de Platon – puisque c’est hautement rentable, puisque celui qui s’élèvera – jusqu’à la suprême injustice goûtera le suprême bonheur ? »
Lectori salutem, Patrick
Le drame de l’humanisme athée : la nature a horreur du vide
Après un siècle de combat laïc contre la puissante Église catholique, la République céderait devant l’islam et des valeurs qui ne sont pas les nôtres au nom de la liberté, des » temps nouve…
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