« Les insectes ne vous observent-ils pas curieux tout en arpentant ce sol terreux ?«
La curiosité alliée du silence, une conversation, puis une recherche, découverte d’une nouvelle classée neuvième d’un concours local, Jouy en Josas, sa toile, son musée, quelques pages, et cette phrase page 5; cette phrase ouvre au paragraphe, éclaire la nouvelle.
« Solitude ? Mais enfin, chère Amanda, que ne sentez-vous pas la présence de mille petites choses en ce moment même ? Le vent n’est-il pas en train de vous murmurer une douce mélodie, les feuilles ne dansent-elles pas de joie à votre passage, les insectes ne vous observent-ils pas curieux tout en arpentant ce sol terreux ? Et le ciel, que dire du ciel ! Il vous entraîne vers l’infini dans un cri assourdissant ! Les oiseaux, ces volatiles rieurs, ne vous transmettent-ils pas le bonheur de vivre ? Leur concert est éternel et rassurant.
Non, Amanda, la nature n’est pas solitude, elle est vie et vivants. Tenez, qu’a fait Rousseau pour se sentir vraiment vivre ? Il a passé plusieurs mois sur une île du lac de Bienne, au milieu de la nature ! Vous souriez, pourquoi donc ? » page 5
Merci Marie-Louise